Tout savoir pour bien construire

Le Musée Brandhorst se situe le long de la Tuerkenstrasse dans le quartier de Maxvorstadt de Munich. Dessiné par l’agence Sauerbruch & Hutton, le musée est ouvert depuis mai 2009. Ce quartier détruit pendant la seconde guerre mondiale est doté de plusieurs musées. Le bâtiment est en retrait de huit mètres par rapport à la rue, afin d’agrémenter la pelouse d’arbres, l’angle s’élève à près de 17 mètres, correspondant à la hauteur du bâtiment voisin. En positionnant leur bâtiment à l’angle de la rue, les architectes ont créé une symétrie puisque le Pinakothek der Moderne se situe à l’angle de l’intersection suivante.        

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Extérieurement, le bâtiment est divisé en deux niveaux grâces à cette bande de verre ceinturant l’édifice. Les volumes de galeries sont généreux avec 9 mètres sous plafond. Le bâtiment se développe également en profondeur avec un niveau à 13 mètres du sol. L’administration se localise au sud.

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Au RDC, les pièces d’expositions sont de formes simples de 55 à 100 m² avec une hauteur de pendaison de 5,50 mètres. Les plafonds sont recouverts de lamelles textiles, elles permettent d’adoucir et de diffuser la lumière. La galerie transversale est quant à elle éclairée par une grande baie sur le côté créant un contact visuel avec la rue, elle est prévue pour les sculptures et oeuvres en trois dimensions.

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Six petites galeries de 65 m² se logent au R-1, elles sont distribuées par un escalier traversant un patio de 460 m². Le musée est également doté d’une salle multimédia, une véritable boite noire de 240 m² Le dernier niveau offre un espace de 450 m² doté d’un mur courbé, il est actuellement garnit de douze grande peintures. Ce niveau est doté d’un plafond translucide permettant de suspendre les oeuvres.

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Les sols du bâtiment sont traités avec du chêne danois et de peinture blanche pour les murs. Cela permet d’avoir un support discret pour les oeuvres. Des calculs ont démontrés que la lumière du jour représentait 50 à 75 % des apports nécessaires pendant les heures d’ouvertures du musée, c’est une façon de diminuer les couts d’éclairage.

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Un ingénieux système reposant sur le principe de la pompe à chaleur permet de chauffé le bâtiment à travers les planchers et les murs. Ce système exploite une nappe phréatique, elle utilise donc une énergie renouvelable mais également permet de restaurer un équilibre thermal à cet endroit.

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Les architectes ont créés des conditions idéales pour exposer, il ne restait plus que de trouver le moyen d’attirer l’attention du passant, c’est chose faite avec le traitement de la façade. Devant ces panneaux colorés qui permettent d’absorbés les bruits de trafics, 36 000 tubes en céramique de 4 cm de diamètres de 23 couleurs viennent animer la façade. Des variations de couleurs selon l’oeil de l’observateur sont ainsi créées, elles interrogent également le passant sur la disposition du bâtiment.

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Maintenant, attendons de voir comment ces bardeaux de céramiques colorés évolueront avec le temps.

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